MORANO DOUBLE MENTON
NADINE MORANO "CRAQUE"
Faut qu'elle arrête ! Alors maintenant, Nadine MORANO devient photographe en chef ? C'est ainsi que la décrit Le Républicain Lorrain ce lundi. A Pont-à-Mousson (54) samedi après-midi, tout le monde regardait la secrétaire départementale meurthe-et-mosellane, de surcroît minitre de l'apprentissage. Elle était venue dévoiler les investitures de sa famille politique pour les cantonales. En face de la ministre excitée, un reporter photographe d l'Est Républicain. Elle lui lance "J’exerce mon droit à l’image. Plus jamais vous ne me prendrez en photo, c’est fini". C'est la parution, le jour même, d’une photo la représentant lors de sa cérémonie de vœux à Toul qui l'agace. Elle n’aime pas l’image publiée, et les mauvaises langues évoquent surtout la présence discrète d’un double menton. Au bout de 3 quarts d’heure de conférence de presse, l’adrénaline n’est toujours pas retombée car au moment de la photo finale, la secrétaire départementale orchestre le placement des différents protagonistes pour le cliché de groupe avant de lancer au photographe "vous pouvez y aller". Puis Nadine Morano interdit aux rares candidats UMP présents de se faire tirer le portrait de façon individuelle. Deux courageux passent outre nous dit Le Républicain Lorrain. J'imagine ce qu'il se serait passé à la radio... Imaginez que le réglage de sa voix ne lui convienne pas... Elle aurait fait virer le technicien ? Ce n'est pas de notre faute si elle n'a pas le physique d'un top model. Qu'elle accepte son état ! Ce n'est pas la photo qui ne la met pas en valeur, c'est peut-être tout simplement qu'elle n'est pas "photogénique" (pour rester poli).
"Il n'y a pas eu de volonté de nuire, contrairement à ce que dit la ministre, et d'ailleurs on avait mis une photo à la Une où elle est tout à fait bien", a réagi Rémi Godeau, rédacteur en chef du journal. "Je reconnais que la photo n'était pas très opportune, mais ça ne mérite pas l'ampleur que ça a pris, et ça ne mérite pas qu'on insulte en public un journaliste", a-t-il poursuivi. "On publie chaque jour environ 400 photos et c'est la première fois que j'ai à traiter une pareille affaire. Au droit à l'image, on opposera le droit à l'information", a conclu Remi Godeau.