CHRISTOPHE BRIALY LIBRE
UN VERDICT IDENTIQUE
Christophe Brialy, patron d'une petit entreprise de livraison à Bayecourt (88), est ressorti libre de l'audience, la cour ayant conclu qu'il n'avait pas participé à l'assassinat de Imad Aziz, 22 ans, et de Hafedh Sohbani, 27 ans, dont les corps carbonisés avaient été retrouvés à Flavigny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle). Ce Vosgien de 40 ans, accusé de complicité d'assassinats, qui comparaissait libre et qui risquait la perpétuité, avait été lavé de la même accusation par les assises de la Meurthe-et-Moselle à Nancy en octobre 2008, au terme de quatre années de détention préventive. Le verdict, rendu vendredi dans une salle sécurisée au sous-sol du palais de justice messin, a été conspué par les parties civiles, immédiatement évacuées par la police, a constaté un journaliste de l'AFP. A l'audience, qui a duré cinq jours, l'avocat général a requis 15 années de réclusion criminelle. L'accusation estimait qu'il s'était agi d'un "deal qui avait mal tourné", M. Brialy ayant transporté régulièrement d'importantes quantités de stupéfiants entre Paris et les Vosges pour MM. Aziz et Sohbani. La défense a répondu en plaidant "les incohérences, les lacunes et les trous du dossier".